Information - Utilisation

Le nouveau décret sur l'entretien et le ramonage, entré en vigueur le 1er octobre 2023, a été mis en place pour plusieurs raisons majeures :

• Sécurité: Un ramonage régulier permet d'éviter les risques d'incendie liés à l'accumulation de suie et de goudron dans les conduits de fumée.

• Santé: En réduisant les émissions de particules fines et de polluants, le ramonage contribue à améliorer la qualité de l'air intérieur et extérieur, ce qui est bénéfique pour la santé de tous.

• Environnement: Un appareil de chauffage bien entretenu et ramoné est plus performant et émet moins de polluants, limitant ainsi son impact sur l'environnement.

• Prévention des pannes: Un entretien régulier permet de détecter et de réparer les éventuelles pannes avant qu'elles ne causent des dysfonctionnements plus importants.

• Harmonisation des pratiques: Ce nouveau décret vise à harmoniser les pratiques de ramonage sur l'ensemble du territoire français et à garantir un niveau de qualité de service uniforme.

Les principaux changements apportés par ce décret sont les suivants:

• Obligation d'entretien annuel: Tous les appareils de chauffage individuels au bois et aux granulés doivent désormais faire l'objet d'un entretien annuel.

• Qualification des ramoneurs: Les ramoneurs doivent désormais disposer d'une qualification professionnelle spécifique.

• Certificat de ramonage: Un certificat de ramonage doit être remis à l'occupant des lieux après chaque intervention.

En résumé, ce nouveau décret renforce les obligations en matière d'entretien et de ramonage, tout en garantissant un meilleur niveau de sécurité, de santé et d'environnement.

Les foyers et leurs accessoires, les conduits de fumée individuels et collectifs et les tuyaux de raccordement doivent être entretenus, nettoyés et ramonés dans les conditions ci-après : . 

Les appareils de chauffage, de production d'eau chaude ou de cuisine individuels, ainsi que leurs tuyaux de raccordement doivent être, à l'initiative des utilisateurs,

 vérifiés, nettoyés et réglés au moins une fois par an et plus souvent si nécessaire en fonction des conditions et de la durée d'utilisation. Dans le cas des appareils collectifs, ces opérations seront effectuées à l'initiative du propriétaire ou du syndic. 

 Les conduits de fumée habituellement en fonctionnement et desservant des locaux d'habitation et des locaux professionnels annexes, doivent être ramonés deux fois par an, dont une fois pendant la période d'utilisation.

 Ces opérations sont effectuées à l'initiative de l'utilisateur pour les conduits desservant des appareils individuels, ou du propriétaire ou du gestionnaire s'ils desservent des appareils collectifs.

 Elles doivent être effectuées par une entreprise qualifiée à cet effet par l'Organisme Professionnel de Qualification et de Classification du Bâtiment : un certificat de ramonage doit être remis à l'usager précisant le ou les conduits de fumée ramonés et attestant notamment de la vacuité du conduit sur toute sa longueur.

 Toutefois, lorsque les appareils raccordés sont alimentés par des combustibles gazeux, les conduits spéciaux, les conduits tubés et les conduits n'ayant jamais servi à l'évacuation des produits de la combustion de combustibles solides ou liquides pourront n'être ramonés qu'une fois par an. On entend par ramonage le nettoyage par action mécanique directe de la paroi intérieure du conduit de fumée afin d'en éliminer les suies et dépôts et d'assurer la vacuité du conduit sur toute sa longueur.

 L'emploi du feu ou d'explosifs est formellement interdit pour le ramonage des conduits.

 Les dispositifs permettant d'accéder à toutes les parties des conduits de fumée et de ventilation doivent être établis en tant que de besoin et maintenus en bon état d'usage pour permettre et faciliter les opérations d'entretien et de ramonage.

 Après tout accident, sinistre, notamment feu de cheminée ou exécution de travaux, le propriétaire ou l'utilisateur du conduit doit faire examiner celui-ci par l'installateur ou tout autre homme de l'art qui établit un certificat, comme il est dit au 5ème alinéa de cet article.

 L'autorité compétente peut interdire l'usage des conduits et appareils dans l'attente de leur remise en bon état d'utilisation lorsqu'ils sont la cause d'un danger grave ou qu'un risque est décelé.

 Les locataires ou occupants de locaux doivent être prévenus suffisamment à l'avance du passage des ramoneurs. Ils sont tenus de prendre toutes dispositions utiles pour permettre le ramonage des conduits. 

Les certifications

Les certifications sont essentielles pour garantir la qualité des granulés de bois. Voici les principales certifications à rechercher :

• DIN Plus : Cette certification allemande est l'une des plus anciennes et des plus rigoureuses. Elle garantit un haut niveau de qualité et une production respectueuse de l'environnement. 

• EN plus: Cette certification européenne est basée sur la norme EN 14961-2 et couvre l'ensemble de la chaîne logistique, de la production à la livraison. Elle est reconnue dans de nombreux pays.

• NF Biocombustibles Solides Granulés: Cette certification française est spécifique aux granulés de bois et garantit une qualité élevée ainsi qu'une production respectueuse de l'environnement. 

Autres critères de qualité

En plus des certifications, voici d’autres critères à considérer pour choisir des granulés de haute qualité :

• Taux d’humidité : Un bon granulé de bois doit avoir un taux d’humidité inférieur à 10%. Un taux d’humidité bas améliore la combustion et réduit les résidus 

• Teneur en cendres : Les granulés de qualité supérieure ont une teneur en cendres inférieure à 0,7%. Moins de cendres signifie moins de nettoyage et une meilleure performance de votre appareil de chauffage. 

• Densité et durabilité : La densité élevée des granulés favorise une combustion lente et régulière, tandis que leur durabilité limite la formation de fines particules. 

Conseils pratiques

• Vérifiez l’origine : Privilégiez les granulés produits localement pour réduire l’empreinte carbone liée au transport.

• Consultez les avis : Les retours d’autres utilisateurs peuvent vous donner une bonne idée de la qualité des granulés.

• Testez différents produits : N’hésitez pas à essayer plusieurs marques pour trouver celle qui convient le mieux à votre appareil de chauffage.

En suivant ces conseils, vous pourrez choisir des granulés de bois de haute qualité qui offriront une combustion efficace et respectueuse de l’environnement.

Interdictions Régionales : Depuis 2015, l’utilisation des cheminées à foyer ouvert est interdite en Île-de-France et dans plusieurs autres régions sensibles à la pollution1. Par exemple, depuis le 1er avril 2023, elles sont également interdites dans la métropole de Lyon et dans certaines communes des départements du Rhône, de l’Isère et de l’Ain1.

Rendement Énergétique : Les cheminées à foyer ouvert ont un rendement très faible, environ 15%, comparé aux appareils modernes qui peuvent atteindre entre 65% et 105%1. Cela signifie que la majorité de l’énergie produite par la combustion est perdue.

Ramonage Obligatoire : Le ramonage de la cheminée doit être effectué régulièrement, généralement une fois par an, conformément aux arrêtés municipaux ou préfectoraux2.

Alternatives Recommandées : Pour améliorer l’efficacité et réduire la pollution, il est recommandé d’installer un insert ou de remplacer la cheminée par un poêle à bois. Ces modifications peuvent être éligibles à des aides financières

Les différents acteurs et sources de matières premières

Cependant, il est important de noter que les scieries et les industries du bois ne sont pas les seules à fournir des matières premières pour la production de pellets. Voici un aperçu plus complet :

Scieries et industries du bois : Comme vous l'avez mentionné, elles fournissent une grande quantité de déchets tels que les sciures, les copeaux, les écorces et les chutes de bois.

Exploitations forestières : Les résidus de coupe (branches, feuilles, petites souches) issus de l'exploitation forestière sont également valorisés pour la production de pellets.

Industries de la transformation du bois : Les entreprises de menuiserie, les fabricants de meubles, les palettes, etc., produisent des déchets ligneux qui peuvent être recyclés en pellets.

Agriculture : Les résidus de taille des arbres fruitiers, les sarments de vigne, les pailles et les résidus de cultures peuvent être utilisés, sous certaines conditions, pour la production de pellets.

Déchetteries et centres de tri : Les déchets de bois collectés auprès des particuliers et des entreprises peuvent être triés et valorisés en pellets.

Le processus de collecte et de traitement

La collecte des matières premières peut se faire de différentes manières :

Collecte directe à la source : Les producteurs de déchets ligneux (scieries, entreprises de menuiserie, etc.) peuvent livrer directement leurs déchets à l'usine de production de pellets.

Collecte par des entreprises spécialisées : Des entreprises se chargent de collecter les déchets ligneux auprès de différents producteurs et de les transporter vers les usines.

Une fois collectées, les matières premières subissent un traitement afin d'éliminer les impuretés (métaux, pierres, plastiques) et d'obtenir une matière homogène. Ce traitement comprend généralement les étapes suivantes :

Broyage : Les déchets ligneux sont broyés pour obtenir des particules de taille uniforme.

Séchage : Les particules sont séchées pour réduire leur taux d'humidité, ce qui améliore la qualité des pellets et facilite leur combustion.

Granulation : Les particules sèches sont comprimées sous haute pression pour former des granulés.

Les avantages de la valorisation des déchets ligneux en pellets

Réduction des déchets : La valorisation des déchets ligneux permet de réduire la quantité de déchets enfouis ou incinérés.

Production d'une énergie renouvelable : Les pellets sont un combustible renouvelable qui peut être utilisé pour produire de la chaleur ou de l'électricité.

Soutien à l'économie locale : La production de pellets peut créer des emplois et stimuler l'économie locale.

Réduction des émissions de gaz à effet de serre : En remplaçant les combustibles fossiles, les pellets contribuent à réduire les émissions de CO2.

En résumé, la production de pellets à partir de déchets ligneux est un processus vertueux qui permet de valoriser une ressource renouvelable tout en réduisant l'impact environnemental.

Séchage : Les matières premières sont séchées pour réduire leur taux d’humidité.

Broyage : Les matières premières séchées sont broyées en une fine poudre.

Compression : La poudre est ensuite compressée sous haute pression pour former des granulés denses et uniformes.

Refroidissement et emballage : Les granulés sont refroidis puis emballés pour être distribués.

Ces granulés sont utilisés principalement pour le chauffage domestique et industriel, offrant une source d’énergie renouvelable et efficace.

 Endroit sec et abrité : Rangez vos pellets dans un endroit sec et abrité pour éviter qu’ils n’absorbent l’humidité. L’humidité peut réduire leur efficacité et causer des problèmes de combustion.

Éviter les sources de chaleur : Ne placez pas les granulés de bois près d’une source de chaleur, car cela pourrait les endommager ou même provoquer un incendie.

Utiliser des conteneurs hermétiques : Si possible, stockez les pellets dans des conteneurs hermétiques pour les protéger de l’humidité et des nuisibles.

Surélever les sacs : Placez les sacs de pellets sur des palettes ou des étagères pour éviter tout contact direct avec le sol, ce qui pourrait entraîner une absorption d’humidité.

Identifier une combustion polluante : les signes à surveiller

Une combustion inefficace du bois se traduit par plusieurs signes :

• Vitre rapidement encrassée : Un dépôt de suie important indique une combustion incomplète.

• Braises abondantes et durables : Des braises tenaces et une grande quantité de cendres témoignent d'un manque d'oxygène et d'une combustion imparfaite.

• Parois goudronnées : Un dépôt de goudron sur les parois de votre appareil de chauffage est le signe d'une combustion incomplète et d'émissions de particules fines.

À l'inverse, une combustion optimale se caractérise par :

• Une vitre propre ou presque: Un dépôt de suie minime.

• Des cendres fines et en faible quantité : Une combustion complète laisse peu de résidus.

Les clés d'une combustion propre et efficace

• L'allumage par le haut : Cette technique permet de réduire drastiquement les émissions polluantes en brûlant le bois de haut en bas. Empilez les bûches en laissant de l'air entre chacune et allumez par le dessus.

• Le rechargement au bon moment : Rechargez votre appareil dès que les flammes commencent à faiblir et que les braises sont vives. Évitez de refroidir inutilement la chambre de combustion.

• Un conduit de fumée en bon état : Un tirage optimal est essentiel pour une combustion complète. Faites ramoner votre conduit au moins une fois par an, idéalement par un professionnel équipé d'un matériel adapté.

• Un bois sec : Le taux d'humidité du bois ne doit pas dépasser 20%. Un bois humide produit plus de fumée et de particules fines.

• Un appareil de chauffage adapté et bien entretenu : Choisissez un appareil certifié et faites le réviser régulièrement.

Pourquoi une combustion propre est-elle importante ?

• Santé : Les particules fines émises par une combustion incomplète peuvent provoquer des problèmes respiratoires et cardiovasculaires.

• Environnement : La pollution de l'air contribue au réchauffement climatique et à la dégradation de la qualité de l'air.

En suivant ces conseils, vous contribuerez à améliorer la qualité de l'air intérieur et extérieur, tout en optimisant votre confort et vos économies d'énergie.

Le choix du bois de chauffage est essentiel pour profiter d'un feu de cheminée agréable et efficace. Plusieurs critères sont à prendre en compte, mais le plus important reste la qualité du séchage.

Pourquoi le bois sec est primordial ?

• Meilleur rendement énergétique : Un bois sec produit plus de chaleur et moins de fumée.

• Moins de pollution : Un bois humide émet davantage de particules fines et de substances polluantes.

• Meilleure combustion : Un bois sec brûle plus proprement et plus longtemps.

• Protection de votre appareil de chauffage : Un bois sec préserve votre poêle ou votre cheminée de la corrosion.

Comment reconnaître un bois sec ?

• Le poids : Un bois sec est plus léger qu'un bois humide.

• L'aspect : Un bois sec présente des fentes et des fissures, tandis qu'un bois humide est souvent lisse.

• Le son : En frappant deux bûches sèches l'une contre l'autre, vous devriez entendre un son clair et sec.

• L'écorce : L'écorce d'un bois sec se détache plus facilement.

Quels bois privilégier ?

Tous les bois peuvent être utilisés comme combustible, mais certains offrent de meilleures performances que d'autres.

• Les feuillus : Chêne, hêtre, charme, frêne... Ces bois denses offrent un excellent pouvoir calorifique et brûlent longtemps.

• Les résineux : Pin, épicéa, sapin... Ces bois brûlent plus rapidement et dégagent une chaleur intense, mais ils sont moins durables.

Comment stocker son bois ?

Pour un séchage optimal, il est recommandé de stocker votre bois :

• À l'abri des intempéries : Sous un abri couvert et aéré.

• Surélevée du sol : Pour éviter l'humidité du sol.

• En petites piles : Pour une meilleure circulation de l'air.

• Pendant au moins 18 mois (2 ans idéalement).

En résumé

Le choix du bois de chauffage est déterminant pour votre confort et pour l'environnement. En privilégiant un bois sec et de bonne qualité, vous optimiserez votre chauffage et réduirez votre impact sur l'air intérieur.

Risque d'incendie : La suie accumulée dans le conduit de cheminée à cause de la combustion de bois résineux est très inflammable. Elle peut provoquer des feux de cheminée extrêmement dangereux.

Pollution de l'air intérieur : La combustion incomplète du bois résineux, riche en résine, libère des particules fines et des composés organiques volatils (COV) qui polluent l'air intérieur et peuvent être nocifs pour la santé.

Entretien plus fréquent : L'encrassement rapide du conduit de cheminée par la suie nécessite un ramonage plus fréquent, augmentant ainsi les coûts d'entretien.

Mauvaise efficacité énergétique : La chaleur dégagée par la combustion de bois résineux est moins intense et moins durable que celle produite par des bois durs comme le chêne ou le hêtre.

En résumé, l'utilisation de bois résineux comme combustible présente de nombreux inconvénients tant pour votre installation de chauffage que pour votre santé et l'environnement.

• Teneur en résine : Les résineux, en particulier, contiennent une grande quantité de résine qui, en brûlant, produit une flamme vive mais de courte durée. Cette combustion rapide engendre une formation importante de suie et de créosote, qui encrassent rapidement le conduit de fumée et augmentent le risque d'incendie.

• Densité : Les bois tendres sont généralement moins denses que les bois durs. Cela signifie qu'ils contiennent moins de matière combustible par unité de volume, ce qui se traduit par une durée de combustion plus courte et une production de chaleur moins importante.

• Humidité : Les bois tendres ont tendance à sécher plus rapidement que les bois durs. Cependant, s'ils ne sont pas correctement séchés, ils peuvent contenir une quantité d'humidité excessive, ce qui réduit leur pouvoir calorifique et favorise la formation de fumées épaisses et noires.

Les avantages (limités) des bois tendres

Il ne faut pas pour autant exclure totalement l'utilisation des bois tendres. Ils peuvent présenter quelques avantages dans certaines situations :

• Séchage rapide : Les bois tendres sèchent plus rapidement que les bois durs, ce qui peut être intéressant si vous avez besoin de bois de chauffage rapidement.

• Coût : Les bois tendres sont généralement moins chers que les bois durs. Cependant, il faut garder à l'esprit que leur faible pouvoir calorifique et leur impact sur l'entretien de votre installation peuvent réduire les économies à long terme.

Conseils pour une utilisation raisonnée des bois tendres

Si vous décidez d'utiliser des bois tendres, il est essentiel de prendre certaines précautions :

• Séchage : Assurez vous que le bois soit parfaitement sec avant de l'utiliser. Un taux d'humidité inférieur à 20% est recommandé.

• Mélange : Mélangez les bois tendres avec des bois durs pour améliorer la qualité de la combustion et réduire la formation de suie.

• Entretien : Effectuez un ramonage régulier de votre conduit de fumée pour éliminer les dépôts de suie et réduire les risques d'incendie.

En conclusion, bien que les bois tendres puissent être utilisés comme combustible, il est fortement recommandé de privilégier les bois durs pour un chauffage plus efficace, plus propre et plus sûr.

Faible rendement énergétique : L'énergie nécessaire pour évaporer l'eau contenue dans le bois est considérable. Cette énergie est donc perdue et ne contribue pas au chauffage de votre pièce. En d'autres termes, vous consommez plus de bois pour obtenir moins de chaleur.

Formation de créosote : La combustion incomplète du bois humide produit une grande quantité de créosote, un dépôt noir et collant qui s'accumule dans votre conduit de fumée. La créosote est hautement inflammable et peut provoquer des incendies de cheminée si elle n'est pas régulièrement éliminée par un ramonage.

Pollution de l'air intérieur : La combustion incomplète du bois humide libère des particules fines et des composés organiques volatils (COV) qui polluent l'air intérieur et peuvent être nocifs pour la santé, notamment pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires.

Usure prématurée de l'appareil de chauffage : Les dépôts de créosote peuvent endommager votre poêle à bois ou votre cheminée et réduire leur durée de vie.

Stockage : Empilez votre bois à l'air libre, sous un abri pour le protéger de la pluie, mais en laissant circuler l'air.

Temps de séchage : Le temps de séchage dépend de l'essence du bois et de l'épaisseur des bûches. En général, il faut compter au moins 1 à 2 ans pour que le bois soit suffisamment sec.

Séchage artificiel : Il existe des séchoirs à bois qui permettent d'accélérer le processus de séchage. Cependant, cette solution est plus coûteuse.

En résumé, l'utilisation de bois humide est fortement déconseillée car elle entraîne une perte d'efficacité énergétique, augmente les risques d'incendie, pollue l'air intérieur et endommage votre appareil de chauffage.

Pour profiter pleinement de votre chauffage au bois, il est essentiel d'utiliser du bois sec avec un taux d'humidité inférieur à 20%.

Alerte précoce : Il permet de détecter un début d'incendie rapidement, offrant ainsi un temps précieux pour évacuer les lieux et appeler les secours.

Réduction des risques : En cas d'incendie nocturne, le détecteur de fumée peut sauver des vies en réveillant les occupants.

Limitation des dégâts matériels : Une intervention rapide des pompiers permet de limiter les dégâts matériels causés par un incendie.

Où installer le détecteur de fumée ?

De préférence dans un couloir : Cet emplacement permet au détecteur de couvrir une grande partie du logement.

Loin des sources de chaleur et des courants d'air : Pour éviter les fausses alertes.

Fixé au plafond : Pour une meilleure diffusion de la fumée.

Entretien du détecteur de fumée

Tester régulièrement : Il est important de tester régulièrement le bon fonctionnement de votre détecteur en appuyant sur le bouton de test.

Changer les piles : Remplacez les piles au moins une fois par an, et systématiquement après une alarme intempestive.

Nettoyer le détecteur : Enlevez régulièrement la poussière à l'aide d'un aspirateur à faible puissance.

Informations complémentaires

Normes : Les détecteurs de fumée doivent être conformes à la norme européenne EN 14604.

Label NF : Ce label garantit la qualité et la fiabilité du produit.

Assurance habitation : Certains assureurs peuvent appliquer des réductions de prime aux propriétaires équipés de détecteurs de fumée conformes.

En résumé, le détecteur de fumée est un équipement indispensable dans tous les logements. En respectant les consignes d'installation et d'entretien, vous vous assurez une protection optimale contre les risques d'incendie.

    Conservez votre calme : Restez serein pour agir efficacement.

Alertez votre entourage : Prévenez immédiatement toutes les personnes présentes.

Évacuez les lieux : Sortez de la maison en utilisant les sorties de secours. Rampez si la fumée est dense. Fermez les portes derrière vous pour ralentir la propagation du feu.

Rendez-vous au point de rassemblement : Regroupez vous en un lieu sûr à l'extérieur.

Appelez les secours : Composez le 18 (ou 112) depuis un téléphone fixe ou portable.

N'y retournez pas : Ne tentez pas de récupérer des objets.

Avant qu'un incendie ne se déclare :

Établissez un plan d'évacuation : Simulez des exercices avec votre famille.

Installez des détecteurs de fumée : Vérifiez les régulièrement.

Ayez un extincteur à portée de main : Apprenez à l'utiliser.

Identifiez les sorties de secours : Assurez vous qu'elles sont dégagées.

En suivant ces conseils, vous augmenterez considérablement vos chances de vous sortir sain et sauf d'un incendie.

N'hésitez pas à partager ces informations avec vos proches et à organiser régulièrement des exercices d'évacuation.